Pour se différencier sur un marché très concurrentiel, Simon et Cie joue la carte de l’innovation. Avec Coriin, en un an et demi, elle a conduit une démarche qui a transformé ses pochettes plastiques en objets connectés.


Comme tout bon entrepreneur, Christophe Bertrand, le nouveau PDG de Simon et Cie est un homme pressé. En deux ans, l’entreprise, qu’il a rachetée en 2017, enchaîne les réussites et les projets.

Premier cheval de bataille, souder le personnel via la RSE. Résultat : Simon est devenue lauréate des Trophées RSE 2018 de la région Bourgogne-Franche-Comté.

Sur le plan industriel, six projets, rien de moins, sont lancés. Ils concernent l’impression numérique, l’éco-innovation, les étuis connectés. Pour ce dernier projet, l’entreprise qui dépend de la plasturgie tente sa chance auprès de la mécanique. Banco ! Le projet est retenu dans le cadre du programme Coriin d’accompagnement des PME mécaniciennes dans leur démarche d’innovation (opération soutenue financièrement par la Région, le F2i et le Cetim).

La pochette connectée arrive sur le marché

« Dès mon rachat de l’entreprise en 2017, j’ai immédiatement pris contact avec le Cetim, explique Christophe Bertrand. L’internet des objets entrant dans les compétences du programme Coriin, nous avons monté le dossier et obtenu l’accord du comité de pilotage de l’action pour lancer le projet. J’ai été ensuite accompagné pendant un an et demi par des consultants stratégie et projet, quasiment intégrés à l’entreprise et qui m’ont guidé tout au long de la transformation de l’activité. J’ai payé 6 000 euros pour un coût réel d’accompagnement de presque 40 000 euros et tout a marché comme sur des roulettes ! »

De fait, aujourd’hui, Simon et Cie est prête à lancer ses nouveaux étuis connectés sur le marché. Le brevet est déposé et plusieurs exemplaires sont aujourd’hui testés dans les pharmacies, les banques, les magasins de sport et de loisirs, etc. Cerise sur le gâteau, l’entreprise vient de se voir décerner le label « Entreprise innovante des pôles » (IEP).

Qui dit mieux !

consultez ci-dessous l’article du CETIM sur le projet …